LA DEPRESSION NERVEUSE...
Le maitre-mot de la santé et de la vie physique, matérielle,
intellectuelle et affective n'est-il pas le REPERE ?....
La vie est d'abord mouvement d'un repère vers un autre, dès ses formes les plus primitives, bactériennes, amibiennes, plasmodiales, lymphocytaires... Sans repère, tout est perdu... ! Cà se complique avec l'évolution des formes de vie. L'animal comme l'homme trace son territoire, pose ses limites. Au moment où il donne la vie, l'animal fait mouvement à partir de son terrier, de son nid, de sa grotte, de son abri, de sa branche.... etc, et y revient. L'homme a sa tente, son bungalow, sa maison, sa ferme, son appartement, son conjoint, son voisin, son histoire, son livre, son art, ses héros..... et toute activité intellectuelle et affective se fait à l'image de cette réalité.
Toute vie s'inscrit dans des repères espace-temps.... (Ah... que voilà une découverte originale ! ).... Voyons quand-même les plus simples: Soleil, lune, étoiles, heure, saisons, reliefs, batiments, images, représentations, poisson, papillon, souvenirs d'évènements, rythmes de mouvements..... tous éléments fixes ou dont le mouvement est prisonnier d'un rythme rassurant...... La relation au repère est la vie et la santé, et c'est parcequ'il présente une infinie variété du même ordre de grandeur, que le repère au congénère pose problème.
L'intelligence élémentaire constate, enregistre et baptise ces choses et ces faits pour pouvoir jouer avec eux sans les voir ni les toucher ni les avoir ni les sentir ni les entendre, et les lier en concepts utiles à la vie. En même temps que le mot devient un repère utile, il peut concourir à la " perte des repères ". En effet, il faut beaucoup de mots face à l'abondance et à la variété de la nature. On crée donc la perte de valeur repère par la confusion possible dans la profusion ou dans l'usage frauduleux et mensonger. On est alors " paumés " ou dépressifs.
Comme l'animal, l'homme a des repères innés engrammés dans son être sous la forme la plus simple, la plus immédiatement utilisable, le langage symbolique. Il reconnait à l'instant par ses perceptions sensorielles, sans possibilité d'erreur, le son, l'image, le contact, le mouvement, le goût, l'odeur, la " présence " qui lui indiquent le danger, la sécurité, la nourriture, la direction à suivre, l'attitude à adopter..... etc... Mais il a plus que l'animal, cette facilité de nommer pour comprendre et communiquer. Les deux systèmes cohabitent, mais le premier domine. Le problème se pose à lui lorsque le nommer n'est plus possible, et on rencontre le deuxième écueil de la vie, le vertige de ce qu'il ne peut nommer, et la peur s'empare de lui. La peur nait de la conscience d'une rencontre avec l'inconnu, avec ce qu'il ne peut enfermer dans les filets de son intelligence avec des mots, habituée qu'elle est à s'en servir pour maitriser le monde physique qui l'entoure et le préserver de ses dangers.Nous voulons aborder par ce biais, les causes et les traitements de la principale maladie qui touche les Français, celle qui assure un des plus gros absentéismes au travail et qui fait de notre pays le super-champion mondial de la consommation de " benzodiazépines ", nous voulons parler de la DEPRESSION NERVEUSE.
Sans crainte de beaucoup se tromper, on peut dire que la mémoire, support de l'intelligence, est un immense engrammage de signaux supporté par la géométrie bioélectronique des protéines du sang, en équilibre permanent d'échange et de conformation avec les réseaux de lecture, d'analyse et d'impression contenus dans la masse du cerveau. Le sommeil assure le " rangement de l'atelier ", grâce à la diminution de l'abondance des informations venant de l'extérieur. On entrevoit ainsi l'énormité de cette structure dévoreuse d'énergie, que l'on peut comparer à un " feu ". (le shen des Chinois ?)Nous supposons que l'ensemble des informations recueillies au long de la vie, et même celles d' " avant la vie ", les atavismes et réflexes ancestraux, est présent à chaque instant de vie pour décider de chaque mouvement, de chaque pensée, ce qui détermine la " personnalité ", le caractère unique de chacun de nous. Ces informations sont lues en permanence et sont classées en chapitres hiérarchisés. Quand tous ces chapitres sont à leur place " repère " normal, le travail du cerveau est aisé, le moteur tourne rond, son rendement est optimal, la dépense d'énergie minimale. Quand un ou des repères changent, celà demande un effort d'adaptation, consommateur d'énergie. L'énergie nécessaire est faible si le repère est d'ordre inférieur, comme la couleur du chemisier de l'institutrice ou l'endroit où on peut prendre le bus.
Mais lorsqu'il s'agit d'un repère de premier plan qui change, comme le conjoint ou la ville où on a ses amis, ses habitudes ou comme le père jusque là protecteur qui touche sexuellement sa fille ou la mère qui part du foyer ou le poste de travail que l'on perd ou même parfois l'animal de compagnie qui meurt.... alors là, le changement entraine avec lui tellement de paramètres et d'autres repères en cascade, que l'énergie nécéssaire pour s'adapter, faire face, retrouver sa cohérence est telle, que le cerveau peut choisir des " solutions exceptionnelles ", une mise hors course, une déafférentation momentanée pour réparer les circuits. Il réclame un repos immédiat, un arrêt des souffrances.
C'est la " dépression nerveuse " dont beaucoup de moqueurs feraient bien de se méfier, car personne n'est à l'abri d'un changement de ses repères fondamentaux. Nous vivons presque tous dans l'ignorance de nos propres repères de premier plan, ceux qui assurent notre cohérence, notre vie dans le groupe, notre bonheur, car classés comme " acquis naturels ".
Plusieurs ATTITUDES THERAPEUTIQUES sont possibles face à une dépression. La médecine officielle a choisi d'apporter au malade des substances qui, par différents mécanismes, augmentent la concentration des " neurotransmetteurs " dans le cerveau. Elles sont peu compatibles avec une vie normale, surtout au plan affectif, relationnel et même professionnel. Leur utilisation n'est concevable que dans l'urgence, et il faut se méfier au plus haut point de leur aspect " drogue addictive", qui entraine assuétude et dépendance. Leur nature chimique ajoute un côté toxique métabolique déplorable..................... Une psychothérapie sous drogue est un leurre...................
Alors, que faire face à un déprimé ?D'abord réduire toutes ses causes de stress et de souffrance morale par une mise au repos. Demander le secours d'un psychologue ou psychiatre qui accepte de travailler avec le moins possible de produits chimiques. L'aider à retrouver des repères en le faisant parler de ses expériences douloureuses avec suffisament de doigté et de délicatesse, pour les resituer dans un cadre d'intelligence logique, et non pas pour le seul plaisir moral d'avoir soulagé quelqu'un en écoutant ses pleurs.
Ensuite s'attacher à restaurer les fonctions intestinales et hépatiques, pourvoyeuses de l'énergie et des matériaux indispensables à un bon fonctionnement du cerveau.
Donner les oligo-éléments qui manquent, les vitamines, les acides aminés essentiels comme le tryptophane, la phényl alanine, la tyrosine, par une alimentation étudiée.
Mettre l'intestin " au top " du fonctionnement par la diététique , des flores apportées et quelques remèdes homéopathiques d'action générale et des plantes choisis sur " profil biologique ".....
Tout celà permet de remettre le bateau " à flot ".