LE TUBERCULINISME...


C'est quoi ?

Si vous êtes " TUBERCULINIQUE ", c'est que votre Homéopathe a trouvé chez vous certains traits de caractère psycho-affectifs et physiques dominants qu'il connait... Ce n'est pas une maladie... ! La reconnaissance de votre " TUBERCULINISME " va lui permettre de vous donner des conseils de vie, de prévoir vos maladies, d'améliorer votre fond de santé et votre bien-être, de renforcer votre " TERRAIN ", et aussi de connaitre d'emblée le cortèges des remèdes efficaces pour traiter vos maladies courantes, qu'elles soient aiguës ou chroniques. Les Homéopathes utilisent un langage barbare pour les néophytes: Ils considèrent que le tuberculinisme est l'un des quatre " modes réactionnels " connus, à côté de la " psore ", de la " sycose " et de la " luèse ". On appelle aussi ces " modes réactionnels ", des " DIATHESES ". On peut préciser l'aspect biochimique du tuberculinisme, grâce à la pratique des " profils de réactivité sérique" qui montrent dans ce cas, lorsque le patient est dans son équilibre, hors lésion évolutive, une augmentation relative des " albumines ", qui marque l'émotionnel, avec chute des " globulines ", qui marque le terrain atopique, avec polyallergie et sidération immunitaire.

 

Cà vient d'où ?

Eh bien, comme une diathèse se transmet plus ou moins intensément à travers les générations, votre tuberculinisme vient d'abord de vos parents, qui le tenaient des leurs... etc... Il est bien évident qu'au début de la chaine, il y a un ou des ancêtres qui ont affronté, victorieusement ou non, le BACILLE TUBERCULEUX avant la conception de leurs descendants. Comme la tuberculose, maladie de l'inconfort et de la misère, est reconnue " non immunisante ", on ne peut jamais affirmer qu'on en est guéri , au sens où on guérit d'une angine ou d'une grippe. Après des mois de lutte et de traitement, le bacille tuberculeux (ou la structure ou le message cellulaire capable de le ressuciter) est donc toujours là, en sommeil, comme les braises sous la cendre, tout prêt à flamber, à repartir à l'assaut des organismes affaiblis par le stress, le manque d'hygiène corporelle et alimentaire, le manque de nourriture convenable, de confort ou d'équilibre affectif. Selon les circonstances de la vie, le bacille (ou son information, sa vibration) poursuit son " travail " de sape tout le long de l'existence de l'organisme qui l'a accepté une fois. On admet généralement, et tout le confirme en clinique quotidienne, que la cible constante du bacille est le tandem intestin-foie, et donc, en médecine chinoise, l'axe poumon-foie. Donc, sans être tuberculeux, l'individu tuberculinique a ces deux pôles énergétiques " faibles ", et transmettra cette faiblesse à sa descendance... sauf si l'Homéopathie s'en mêle. (il n'empêche qu'on peut trouver des tuberculoses osseuses, urinaires ou génitales sans que celà remette en question les défaillances principales intestin-foie). On verra plus loin les conséquences de ces défaillances.

Une deuxième source de tuberculinisme, de loin la plus fréquente et qui touche tous les citoyens Français avec plus ou moins de succès, c'est... vous l'avez sans doute deviné... la VACCINATION B.C.G... Comme les lois de notre Pays l'imposent encore à tous, nous ne pouvons faire de commentaires... ! ...sauf que les enfants de tuberculiniques vaccinés par le BCG, seront encore plus violemment enfoncés dans la diathèse que les enfants de parents plutôt marqués par les autres diathèses.

 

Votre psycho-affectif :

Avec un " axe poumon-foie " faible, vous aurez sans doute des problèmes d' " identité ", et de manque de confiance en soi, car le poumon, en chinois traditionnel, est entre autres choses le siège de l'identité, du " moi ", du territoire que l'on doit défendre pour exister. Vous vous défendrez donc plutôt mal de ce côté. Vous serez très attaché, et peut-être dépendant de vos parents une longue partie de votre vie. De même, vous aurez des problèmes " émotionnels ", car le foie, toujours en chinois traditionnel, est, entre autre chose, " bouclier des émotions ". Donc vous serez plus " sensible ", plus vulnérable aux chocs émotifs qu'une moyenne de population. Vous serez épuisable. Vous aurez tendance à la spasmophilie et à la " fatigue nerveuse ", surtout si vous consommez des acides déminéralisants comme les yaourts, les kiwis, les sodas...dont vous raffolez, car l'acide est le stimulant spécifique du foie affaibli du tuberculinique en début de vie, qui dispose encore d'un certain tonus. Vous souffrirez d'un manque de vouloir faire, avec un épuisement nerveux facile par manque de résistance au stress et aux contrariétés. Le tuberculinique a des problèmes de " réalisation ", car il a tendance à préférer la rêverie, le " planer ", la désincarnation. C'est la principale clientèle des dealers de tous poils, et des vendeurs de rêves. Sa sexualité est discrète, plutôt froide et sur la réserve. Les maitres-mots sont fragilité et faiblesse.

 

Votre corps, organes et fonctions :

Avec ce qui précède, on comprend que le tuberculinique a des problèmes digestifs: Ballonnements, colite, nausées aux repas gras, et tous les signes habituels de l' insuffisance digestive. Il a aussi une " faiblesse " respiratoire, avec rhinite chronique, bronchites, asthme, allergies de toutes sortes... qui sont la marque de la défaillance et du dérèglement immunitaire... problèmes d' hormones sexuelles, avec irrégularité des cycles, dysménorrhée, pertes blanches, manque de désir, impuissance... problèmes articulaires, avec rhumatisme articulaire aigü... problèmes de reins avec nephrite post streptococcique et albuminurie... problèmes osseux, avec déminéralisation, ostéoporose.... problèmes de circulation de retour, avec extrêmités froides, varices, hémorroïdes, jambes lourdes à la chaleur et extrêmités rouges au froid, hypotension... problèmes sanguins avec anémie, épistaxis... problèmes cutanés avec acné, périartérite noueuses, eruptions allergiques de tous ordres... et enfin des problèmes nerveux déjà évoqués, qui conduisent facilement à la dépression... et on n'est pas complet... et bien sûr, on peut être tuberculinique sans avoir tout le tableau... ou en ayant plus que le tableau...
Les maitres-mots sont encore fragilité et faiblesse.

 

Cà se traite comment ?

On ne traite pas le tuberculinisme, car ce n'est pas une maladie.

On peut, on doit impérativement apporter une " correction " intelligente à cet état de fait.

1°- D'abord en écartant définitivement tout ce qui agresse les points faibles. Pas de chimie, pas d'hormones, pas de vaccin, pas de nourriture lourde ou grasse, pas de laitages " blancs ", ni d'alcool, pas de chocs affectifs ni de conflits stériles ni de stress inutile. Manger des fruits frais, mûrs et de saison, des légumes peu cuits et des crudités assaisonnés intelligemment avec des huiles vierges d'olive et de colza, extraites à froid. Chercher avec modération des protéines variées et digestes, comme les huitres, la volaille, le mouton, les poissons, le tout si possible cru, ou avec cuisson dans l'eau ou la vapeur. Eviter fritures, rôtis, micro-ondes, cocotte minute. Il faut essayer d'avoir une vie règlée, avec décor soigné, non agressif, des musiques légères et harmonieuses, un affectif équilibré.

2°- Ensuite faire des cures régulières d'oligo-éléments bien adaptés. Traiter toutes les affections passagères, rhumes, grippes, angines... avec des remèdes Homéopathiques appropriés tels que pulsatilla, silicea, arsenicum album, phosphorus... etc... Etablir avec votre Homéopathe des traitements de fond réguliers qui incluent la thérapie séquentielle, et en fin de compte, les grands nosodes psorinum et tuberculinum surtout. N'oubliez pas de traiter votre intestin en vous référant aux autres feuilles de conseils, par le régime, les " draineurs " hépatiques et les alternances de levures et de lacto-bacilles.

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